Deux employés de pompes funèbres témoignent.
Pierre a été 32 ans conseiller funéraire. Il aimait son métier qu’il exerçait pleinement avec souvent les remerciements des familles… jusqu’au rattachement de l’entreprise à un grand groupe où seuls comptent les chiffres ! On lui reproche très vite de ne pas vendre assez de prestations. C’est qu’il refuse de faire du forcing pour les cercueils, les urnes, les soins…ou de proposer des livrets conçus par une I.A.
Cécile est devenue porteuse de cercueil par intérim, payée au Smic. Sans formation, elle apprend par mimétisme et se retrouve parfois dans des situations difficiles. Une fois formée, elle intègre le service public. Déception. A partir de son expérience, elle réfléchit au meilleur accompagnement, proche sans doute de ce qui est pratiqué dans les coopératives funéraires ou le social l’emporte sur le commercial.
Pour avoir une idée de funérailles apaisées, accompagnées et au juste prix , proposées par des coopératives :
- Ecouter sur RFI : Une autre idée des funérailles
- Lire l’article : Des coopératives funéraires pour réhumaniser le deuil
- Consulter le site de la coopérative drômoise : CAIRN
On nait « gratuitement » en France, pourquoi ne pourrait-on pas mourir sans se ruiner grâce à un système de cotisation ? Découvrir le projet de Sécurité Sociale de la mort porté par un collectif.