Comprendre le rôle d’accompagnant
A chaque Unité de Soins Palliatifs est rattachée, conformément à la loi de 1999, une association qui recrute, forme, suit et soutien des bénévoles d’accompagnement.
Ces volontaires offrent aux personnes atteintes de maladie grave, évolutive ou terminale, des temps réguliers d’écoute attentive et de présence désintéressée, dans le respect de l’intimité et de la confidentialité, et sans interférence avec les soins.
Ils interviennent en lien étroit avec le personnel soignant et en relation avec les familles.
Comme l’explique Joëlle DULAURY, psychologue, dans une courte vidéo (3’), l’accompagnant bénévole est un « sans-blouse » qui, après un apprentissage des « savoir être » face aux malades, chemine à côté d’eux.
Devenir bénévole à Actes
Toute personne majeure habitant dans le Val de Drôme, disposant de temps et de capacité d’écoute peut envisager d’intégrer l’association et de devenir accompagnant bénévole auprès de personnes en fin de vie.
Après la prise de contact et un premier échange téléphonique, un rendez-vous est proposé à la personne intéressée.
Si ses motivations sont en adéquation avec les valeurs et les besoins de l’association et le ressenti favorable de part et d’autre, suit un entretien avec le psychologue référent qui anime les groupes de parole.
Une fois sa candidature validée conjointement par les coordinatrices et le psychologue, le postulant entre dans l’association.
Il est accueilli par le groupe Actes en octobre et démarre la formation en novembre.
Il bénéficie d’une formation avec :
- le groupe de parole mensuel
- des journées thématiques animées par des professionnels
- un fond documentaire, alimenté régulièrement, et des sélections de podcasts et vidéos
Au terme de la période d’intégration d’au moins un semestre, il confirme ou non sa décision de s’engager dans les accompagnements en soins palliatifs. Sa demande est validée par les coordonnatrices. Elle est officialisée par la remise du badge nominal.
Le bénévole actif débute par une permanence un après-midi par semaine à l’hôpital de Crest à l’Unité de Soins Palliatifs et participe pleinement à la vie de l’association.
Son engagement évolue en fonction de ses souhaits, son implantation géographique et les demandes d’accompagnement en EHPAD et à domicile.
Etre accompagné par Actes
Les bénévoles actifs d’Actes assurent des accompagnements réguliers dans le Val de Drôme, auprès de personnes en fin de vie :
A l’USP (Unité de Soins Palliatifs), hôpital de Crest (https://www.ch-crest.fr)
Les bénévoles sont présents l’après-midi à tour de rôle dans le service. Ils rencontrent les patients et éventuellement leurs proches, dans les chambres ou en salle des familles, selon les désirs, les besoins et les disponibilités (soins, examens médicaux, visites).
Cette démarche se fait en lien avec l’équipe soignante.
Dans les EHPAD
Actes intervient dans les établissements ayant passé une convention : Blanchelaine à Aouste, le Centre Hospitalier du Diois.
Un soignant (cadre, infirmier, psychologue, aide-soignant) peut juger bénéfique pour un résident d’avoir la visite régulière d’un bénévole.
Avec l’accord du patient et/ou de la famille, il contacte le référent EHPAD de l’association Actes. Un binôme de bénévoles se constitue qui gère ensuite avec l’intéressé.e et les soignants, si nécessaire, le rythme des rencontres.
La famille d’un résident peut aussi faire la demande d’un accompagnement via les soignants ou directement auprès de l’association.
A domicile
La demande d’accompagnement au domicile se fait à l’initiative :
- des soignants de l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP) ou d’un réseau de soins
- du médecin traitant
- du malade et / ou de la famille
Des bénévoles peuvent également accompagner des personnes endeuillées et qui auront fait la demande auprès de l’association.
Bénéficier d’un congé d’accompagnement
Pour assister un proche en fin de vie (ascendant, descendant, frère ou sœur, personne de confiance), un salarié peut demander un congé de solidarité familiale. Ce congé sans solde à temps plein ou partiel dure au maximum trois mois, renouvelable une fois. Le bénéficiaire peut percevoir sous certaines conditions une allocation journalière dite AJAP.