Pendant le Covid, le jeune conservateur du Père-Lachaise s’est fait connaitre sur Instagram par la diffusion de photos d’animaux qu’on ne s’attend pas à trouver dans un cimetière parisien. Le succès du portrait du « renard » l’incite à passer à l’écriture. D’une plume alerte, teintée d’humour, il nous invite à une promenade décontractée pour découvrir les multiples aspects de son lieu de travail et de résidence.
Le Père-Lachaise, c’est le premier cimetière parisien régi par le code Napoléon (1804). C’est le seul lieu de crémation de la capitale (6000/an). Sa gestion est celle de tout cimetière : suivi des concessions, organisation de funérailles, accueil des familles, boom de la Toussaint, entretien, surveillance…
Mais le Père-Lachaise n’est pas seulement un lieu de recueillement. C’est aussi :
- Un haut lieu touristique
- Un lieu patrimonial
- Le plus grand espace vert de Paris (43 ha) avec faune et flore en expansion après l’interdiction des produits phyto
- Un lieu de légendes
- Un lieu de mémoire avec plus de 150 cérémonies annuelles
De fait, différents publics cohabitent. Des « visiteurs » (endeuillés, riverains, flâneurs, touristes, taphophiles, « dames aux chats », amoureux, photographes, etc.), et des professionnels (agents du cimetière, pompes funèbres, bûcherons, cantonniers, fossoyeurs, marbriers, graveurs, fleuristes, représentants des cultes…).
Ce qui fait dire à l’auteur que gérer un cimetière, c’est d’abord accompagner les vivants !