La vie secrète d’un cimetière
Benoît GALLOT
Collection Proche, 2024, 245 p, 8,20 €

Pendant le Covid, le jeune conservateur du Père-Lachaise s’est fait connaitre sur Instagram par la diffusion de photos d’animaux qu’on ne s’attend pas à trouver dans un  cimetière parisien. Le succès du portrait du « renard » l’incite à passer à l’écriture. D’une plume alerte, teintée d’humour, il nous invite à une promenade décontractée pour découvrir les multiples aspects de son lieu de travail et de résidence.

Le Père-Lachaise, c’est le premier cimetière parisien régi par le code Napoléon (1804). C’est le seul lieu de crémation de la capitale (6000/an). Sa gestion est celle de tout cimetière : suivi des concessions, organisation de funérailles, accueil des familles, boom de la Toussaint, entretien, surveillance…

Mais le Père-Lachaise n’est pas seulement un lieu de recueillement. C’est aussi :

  • Un haut lieu touristique
  • Un lieu patrimonial
  • Le plus grand espace vert de Paris (43 ha) avec faune et flore en expansion après l’interdiction des produits phyto
  • Un lieu de légendes
  • Un lieu de mémoire avec plus de 150 cérémonies annuelles

De fait, différents publics cohabitent. Des « visiteurs » (endeuillés, riverains, flâneurs, touristes, taphophiles, « dames aux chats », amoureux, photographes, etc.), et des professionnels (agents du cimetière, pompes funèbres, bûcherons, cantonniers, fossoyeurs, marbriers, graveurs, fleuristes, représentants des cultes…).

Ce qui fait dire à l’auteur que gérer un cimetière, c’est d’abord accompagner les vivants !